CE N'EST PAS DRÔLE
Alors Dieu
Entassa
Les nuages
Dans sa barbe, en guise
D’oreiller, il plaça
Un nuage blanc sous sa tête, et partit
Se reposer.
Bon.
Ainsi fit Dieu.
Tes œuvres sont superbes,
Mais, mon Dieu,
Va, dis-moi donc,
Ce que tu faisais
Avant de créer le monde,
Tournant autour
Du trône, demanda un
Fou sagace.
Pas drôles, tes questions !
J'ai érigé les remparts de l'Enfer,
J’ai forgé des chaudrons et des cuves
Pour ceux qui viendraient poser
Ce genre de questions,
Et il frappa le petit imbécile
Sur la tête.
Caracolant sur les cartes représentant la Terre,
Bondissant
D’un monde à l’autre,
Le bouffon répondit :
Va, vieillard, arrête de maquiller
L’univers.
Traduit en français par Athanase Vantchev de Thracy
Une ville fanastique
QUAND de nouveau vous construirez
Une ville de plus
Faites-la de sorte
Qu'elle n'ait seulement
Qu'une boucherie, une librairie, un bordel
Et pour une ivresse plus spirituelle
Qu'elle ait absolument
Deux cafés
L'un à l'entree de la ville
L'autre plein de putains, de cognac, de cavaliers
Juste à la sortie
Que les morts franchissent les morgues
Et directement des falaises
en bas de la mer
Qu’ils naviguent dans L’Autre Monde
Le bouche du maire doit être
Pleine de dents en or
Pour que le nuit riant de sa terrasse
Il éclaire toutes les places
Seigneur, mais qui donc y vivrait?
Et que la ville soit située sur la rive même
Car pour moi les femmes ne sont belles
Que lorsqu’elles sortent de l’eau
Une ville de plus
Faites-la de sorte
Qu'elle n'ait seulement
Qu'une boucherie, une librairie, un bordel
Et pour une ivresse plus spirituelle
Qu'elle ait absolument
Deux cafés
L'un à l'entree de la ville
L'autre plein de putains, de cognac, de cavaliers
Juste à la sortie
Que les morts franchissent les morgues
Et directement des falaises
en bas de la mer
Qu’ils naviguent dans L’Autre Monde
Le bouche du maire doit être
Pleine de dents en or
Pour que le nuit riant de sa terrasse
Il éclaire toutes les places
Seigneur, mais qui donc y vivrait?
Et que la ville soit située sur la rive même
Car pour moi les femmes ne sont belles
Que lorsqu’elles sortent de l’eau
AME RONDE
JE SUIS mince
Avec une Tête barrée d’un zéro de façon sanglante
Psyché brisée dans un manteau jaune
Voilà me voilà sur la piste du parc
La pluie a cessé et la nuit
Dans un ciel terriblement clair
Commence à murmurer
Autour de la tête dans les feuillages
Les vieux arbres sont déjà plus sombres
Ce n’est qu’en courant
A une vitesse convenable!
qu’en vérité
L’Ame
Se forme
Régulièrement!
Les cannes en noir et blanc
Accélérant de plus en plus
Commencent à s’unir
Moi elles le paysage nous nous soudons
De nouveau devenons les mêmes
Avec une Tête barrée d’un zéro de façon sanglante
Psyché brisée dans un manteau jaune
Voilà me voilà sur la piste du parc
La pluie a cessé et la nuit
Dans un ciel terriblement clair
Commence à murmurer
Autour de la tête dans les feuillages
Les vieux arbres sont déjà plus sombres
Ce n’est qu’en courant
A une vitesse convenable!
qu’en vérité
L’Ame
Se forme
Régulièrement!
Les cannes en noir et blanc
Accélérant de plus en plus
Commencent à s’unir
Moi elles le paysage nous nous soudons
De nouveau devenons les mêmes
OU EST – CE MAINTEMANT, OU?
Dès que nous eûmes entreé Mme Sophie, je me sauvai.
Pendant trois jours et trois nuits, se tenant au fil ardent, la louve d’acier courut à une vitesse infernale, le quatrième matin finalement je remis les pieds sur terre.
Assis dans le parc des étudiants avec les travailleurs au noir, étendu sur le banc de côtes noires du diable, je bus un demi de pisse de cheval. Mais devant me sauver de là aussi, je traversai ;a rivière en courant... Après ma toilette, dans le miroir je vis mes cheveux gris au-dessus des oreilles sont devenus tout bruns, mes jambes, mes mains - je ne les reconnais plus: tout est recouvert d’une fine peau, jeune et belle.
Tout de suite je me dirigeai, sous la clarté et l’éclat des murs fraîchement blanchis à la chaux, dans une étroite, à sen unique... arrachant de mes dents la viande crue et tout d’un coup... je me glaçai... à mi-chemin de mon enjambée, soudain je devins conscient de sa présence, je la sentis dans de lointains veloutés de l’air, mais à peine eus-je cette idée, elle se retira avec la rapidité d’une flèche dans son propre corps darrière le premier coin où seul un tronc jaillit vers le ciel.
Mais, c’est horrible! Moi, j’ai compté exactement les matins, finalement ici aussi c’est l’hiver.
Je fourrai dans la guelue du premier passant rencontré le jambon de gros gibier et en m’éecriant, je revins très vite sur mes pas, à ma propre poursuite.
Pendant trois jours et trois nuits, se tenant au fil ardent, la louve d’acier courut à une vitesse infernale, le quatrième matin finalement je remis les pieds sur terre.
Assis dans le parc des étudiants avec les travailleurs au noir, étendu sur le banc de côtes noires du diable, je bus un demi de pisse de cheval. Mais devant me sauver de là aussi, je traversai ;a rivière en courant... Après ma toilette, dans le miroir je vis mes cheveux gris au-dessus des oreilles sont devenus tout bruns, mes jambes, mes mains - je ne les reconnais plus: tout est recouvert d’une fine peau, jeune et belle.
Tout de suite je me dirigeai, sous la clarté et l’éclat des murs fraîchement blanchis à la chaux, dans une étroite, à sen unique... arrachant de mes dents la viande crue et tout d’un coup... je me glaçai... à mi-chemin de mon enjambée, soudain je devins conscient de sa présence, je la sentis dans de lointains veloutés de l’air, mais à peine eus-je cette idée, elle se retira avec la rapidité d’une flèche dans son propre corps darrière le premier coin où seul un tronc jaillit vers le ciel.
Mais, c’est horrible! Moi, j’ai compté exactement les matins, finalement ici aussi c’est l’hiver.
Je fourrai dans la guelue du premier passant rencontré le jambon de gros gibier et en m’éecriant, je revins très vite sur mes pas, à ma propre poursuite.